La co[opéra]tive dévoile sa dernière création

La co[opéra]tive dévoile sa dernière création

Les Ailes du désir, opéra d’après un film culte

©Christophe Raynaud de Lage
©Christophe Raynaud de Lage
©Christophe Raynaud de Lage
©Christophe Raynaud de Lage
©Christophe Raynaud de Lage

Collectif créé en 2014, la co[opéra]tive est composée aujourd’hui des 2 Scènes, Scène nationale de Besançon, du Théâtre de Cournaille de Quimper, du Théâtre Impérial de Compiègne, de l’Opéra de Rennes, de l'Atelier Lyrique de Tourcoing et enfin depuis 2024 du Théâtre-Sénart qui remplace le Bateau Feu de Dunkerque (un des Théâtre à l’Origine de la co[opéra]tive). Ils œuvrent communément pour faire rayonner l’opéra en France et à l’étranger, en complément du travail des grandes institutions lyriques.

Désireux de produire, programmer et diffuser de l’opéra en dehors des temples qui lui sont généralement dédiés, et ce, en gardant une exigence artistique, le collectif initie la création d’œuvres nouvelles et développe des outils de médiation pour les partager avec tous les publics.

La co[opéra]tive joue également un rôle de laboratoire, en particulier pour la jeune génération de chanteurs et de chanteuses, pour des metteurs et metteuses en scène qui, souvent, participent à leur première production lyrique, et pour les ensembles musicaux et vocaux spécialisés qui participent à ses productions.

Elle a permis la création de huit spectacles, tels que Les noces de Figaro de W.A Mozart, mis en scène par Galin Stoev, plus récemment, Les Enfants terribles, composé par Philip Glass, d’après la pièce éponyme de Jean Cocteau et mis en scène par Phia Ménard et dernièrement Les Ailes du désir, d’après le film de Wim Wenders et mis en scène par Grégory Voillemet.

Pour la co[opéra]tive, l’adaptation d'une œuvre contemporaine tirée d’un film en un opéra comme celui des Ailes du désir est une première. 

 

Quelques mots sur l’œuvre

Dans Berlin, deux anges recueillent les mono­logues intérieurs des habitants. Quand l’un d’eux tombe amoureux d’une trapéziste, il choisit de devenir mortel à ses côtés… Pour cette toute première adaptation du film de Wim Wenders à l’opéra, Gregory Voillemet convoque le langage marionnettique de Johanny Bert fait d’une force esthétique unique. Sur la scène marquée par un mur tristement célèbre, sept chanteurs et treize instrumentistes se mêlent ainsi à six marionnettistes. Le travail de manipulation de ces derniers évoque une chorégraphie épousant la musique d’Othman Louati, portée par l’ensemble Miroirs Étendus. Sa partition éclaire ce moment où, quand vient l’amour, une nouvelle éternité peut commencer.

Cette création mondiale s’est d’abord jouée au Bateau Feu de Dunkerque le 9 novembre dernier, puis à la Scène nationale de Quimper, et enfin l’Opéra de Dijon. Elle continuera de sillonner les scènes des membres de la co[opéra]tive en 2024 :

Les 17 et 18 janvier au Théâtre Ledoux de Besançon

Le 25 janvier au Théâtre Impérial de Compiègne

Les 6 et 7 mai au Théâtre Graslin

Les 14, 15, 17 et 18 mai à l'Opéra de Rennes

Le 24 mai à l'Atelier Lyrique de Tourcoing