Projet CURA

Bourgogne-Franche-Comté

Projet CURA

Élise Girardot
© E. Leblanc
En collaboration avec :
Élise Girardot

CURA
Collaboration entre L'arc - scène nationale Le Creusot et Élise Girardot

 

La scène nationale

Avec une ligne de force qui s’articule autour de la famille et de l’interdisciplinarité, L’arc – scène nationale Le Creusot se projette comme un espace public de dialogue, de rencontre et de décloisonnement, où les arts vivants dialoguent avec les arts visuels, où chacun peut s’approprier et malaxer les matières artistiques, les pratiquer, les partager. L’un des axes de programmation en spectacles vivants et en arts visuels est de faire dialoguer les disciplines, de faire résonner les époques et les courants, de confronter les pratiques et les cultures, les origines et les destinations, les formes et les formats… Deux salles de spectacle, une salle d’exposition, des espaces de convivialité, des partenaires solides pour des événements et temps forts décentralisés, des moyens consacrés aux recherches artistiques font de la scène nationale un terrain de jeu et d’expérimentation pour les artistes et les habitants du territoire et d’ailleurs.

 

 

Présentation de la commissaire d’exposition

Élise Girardot collabore auprès d’artistes émergents par la production d’expositions, de performances, de textes ou de programmations vidéo. Elle envisage sa position d’un point de vue exploratoire et déploie une recherche élargie, révélant un débordement de l'exposition. Souvent in situ, ses projets d’écriture ou d’exposition deviennent des prétextes narratifs et cherchent à révéler les espaces et les lieux où ils s’implantent. Après des études de Lettres modernes, elle intègre en 2011 le Master de recherche en art CCC (Critical, Curatorial, Cybermedia) de la HEAD, Haute École d’art et de design de Genève. Élise Girardot est curatrice associée et membre fondateur de Föhn, plateforme curatoriale née en 2018 à Bordeaux. En 2022, elle assure la direction artistique de la Nuit Verte de panoramas. En 2023, elle est commissaire de la 25e Biennale de Sélestat en Alsace et lauréate du dispositif Cura. En tant que critique d'art, elle écrit régulièrement pour les artistes, institutions, galeries ou revues.

 

Présentation du geste curatorial

Prenant appui sur l’histoire industrielle du Creusot, le geste ouvrier anime chacun des chapitres de cette programmation, en dialogue constant avec l’environnement du théâtre encore entouré d’usines. La question du corps est prépondérante : elle entre en écho avec les gestes du théâtre, ceux des compagnies venues poser leurs recherches à L’arc, comme ceux des travailleurs et travailleuses qui composent l’équipe de la scène nationale

Le mouvement du corps se retrouve ici et là dans les œuvres des artistes invités, tissant progressivement un lien étroit avec les fragilités du monde du travail à l'échelle planétaire : ubérisation, sous-traitance généralisée qui conduisent à la précarisation systémique des personnes. Les gestes qui découlent de ces statuts divers, souvent invisibles ou dissimulés, sont toujours répétitifs et suivent encore les cadences d’un autre âge. 

La salle d’exposition de L’arc interagit en permanence avec l’extérieur. Du printemps 2024 à l'été 2025, le propos se déploie en chapitres, les œuvres arrivent peu à peu au sein de L’arc selon un principe multiforme et multisite, jusqu'à investir l'espace public.

 

Calendrier envisagé :

printemps 2024 - automne 2025

4 temps forts :

Les augures : plusieurs installations en amont dans les espaces intermédiaires du théâtre - printemps 2024

Chapitre 1 : une première exposition collective dans la salle d’exposition de L’arc - automne 2024 (octobre 24 – janvier 25)

Chapitre 2 : une deuxième exposition collective dans la salle d’exposition de L’arc - printemps 2025 (février – juin 25)

L’acmé : un temps évènementiel de clôture autour de la performance et installations semi-pérennes dans l’espace public (été-automne 2025)

 

* 40 artistes invités (programmation en cours d’écriture)

* Des temps de recherches préalables

* Des emprunts aux collections publiques

* De nouvelles productions in situ

* Des rencontres avec les publics tout au long du programme