Le label

Le label

Des missions définies, des enjeux partagés par le réseau

Les activités de toute Scène nationale s’organisent autour d’un bloc de missions définies par le ministère de la Culture s’appuyant sur 3 champs de responsabilités confiées à chacun des établissements dépositaires de ce label.

Missions

La responsabilité artistique 

  • Proposition faite à une population d’une programmation pluridisciplinaire, établie par la direction qui doit refléter les principaux courants de la production actuelle que ce soit pour le spectacle vivant, le cinéma, les arts visuels…
  • La responsabilité artistique des Scènes nationales s’exerce à l’égard des artistes eux-mêmes, en facilitant leur travail de recherche et de création.

La responsabilité professionnelle

  • Pour les Scènes nationales, au rôle d’exemplarité qu’elles ont joué de manière déterminante pour l’aménagement culturel du territoire s’est donc progressivement substituée une responsabilité nouvelle d’entraînement, d’animation et de références pour le vaste paysage de la création et de la diffusion artistique qui les environne.

La responsabilité publique

  • Elle se traduit par la considération permanente portée à un territoire et à sa population, dans toutes leurs composantes particulières.
  • Ce territoire peut varier, de la taille d’une grande agglomération à celle d’un département, voire au-delà, en fonction de la diversité et de l’importance des partenariats publics noués autour de chaque scène bénéficiaire du label.

Un réseau

  • 78 Scènes nationales implantées en France métropolitaine et en Outre-mer. Fruit de la rencontre autour d’un lieu, entre une volonté politique locale, des élus et les services de l’État. « Elles mettent en oeuvre leurs projets à partir de complexes architecturaux voués à la rencontre de tous les arts du spectacle vivant (théâtre, danse, musique, cirque, marionnette…) mais aussi, pour bon nombre d’entre elles, des arts visuels (cinéma, arts plastiques, littérature…) ».
  • 78 directrices et directeurs (47 hommes – 31 femmes) nommés par les conseils d’administration de ces établissements sur un projet artistique et culturel singulier.
  • 78 projets artistiques différents, mais un socle commun de missions.
  • 78  équipes constituées de professionnels (une moyenne de 26 salariés permanents/ structure) au service du projet, des artistes  et de la population. Autant d’opportunités de développer un travail en réseau et des partenariats, afin d’accompagner et soutenir la création pour favoriser la circulation des oeuvres en France et à l’étranger.
  • 78  budgets et formes de financement: on retrouve très souvent l’intervention de l’ensemble des collectivités territoriales pour le fonctionnement des Scènes nationales et le développement de leurs activités.

La force d'un réseau...

  • Rassemblées en un réseau de diffusion, les Scènes nationales organisent la circulation des œuvres du spectacle vivant.
  • En tant que lieu de création, elles sont des interlocuteurs essentiels dans le système de production.
  • Élevées au rang de référence nationale pour leur projet artistique, elles bénéficient d’un rayonnement sur le plan local, national, voire international.
  • Les Scènes nationales servent un même projet social et démocratique en multipliant les initiatives d’action culturelle pour sensibiliser le plus grand nombre aux œuvres de la création contemporaine.
  • Le réseau c'est aussi ...

    Une politique culturelle ambitieuse au service d’une volonté des collectivités territoriales

    Le réseau des Scènes nationales : Un maillage sur le territoire, une articulation indispensable des politiques culturelles avec les villes, agglomérations, départements, régions, État/ministère de la Culture.


    Une évolution dans la gestion de ces établissements ces dernières années

    La collectivité référente principale pour une Scène nationale est le plus souvent la ville, bien que de plus en plus cela peut être une agglomération ou une communauté de commune, voire une métropole. Une particularité toutefois avec la Guadeloupe, où il s’agit du Conseil départemental. Une majorité de ces structures sont sous statut association loi 1901, seize sont actuellement en E.P.C.C.